HISTORIQUE DU MOUVEMENT SCOUT

Scoutisme

Scouts et guides de différents pays lors du World Scout Moot de 1996.

Le scoutisme (de l'anglais scout, lui même issu du vieux français « escoute » signifiant éclaireur) est un mouvement de jeunesse mondial créé par Lord Robert Baden-Powell, un général britannique à la retraite, en 1907, à Brownsea. Aujourd'hui, le scoutisme et le guidisme comptent plus de 38 millions de membres dans 217 pays et territoires, de toutes les religions et de toutes les nationalités, représentés par plusieurs associations scoutes au niveau mondial.

Le scoutisme est un mouvement de jeunesse reposant sur l'apprentissage de valeurs fortes, telles que la solidarité, l'entraide et le respect. Son but est d'aider le jeune individu à former son caractère et à construire sa personnalité tout en contribuant à son développement physique, mental et spirituel afin qu'il puisse être un citoyen actif dans la société. Pour atteindre cet objectif, le scoutisme s'appuie sur des activités pratiques dans la nature, mais aussi des activités en intérieur, destinées plutôt à un apprentissage intellectuel. Le scoutisme s'appuie sur une loi et une promesse et est souvent laïque, bien qu'il existe des groupes religieux.

Les membres sont appelés « scouts » (suivant le terme anglais international d'origine) ou parfois « éclaireurs » (sa traduction) dans les pays francophones. Au sens strict, ces termes désignent les jeunes gens âgés de 11 à 14 ans ou de 11 à 17 ans (lorsque le mouvement est dit unitaire). Au sens plus large, les encadrants, les animateurs ou les anciens membres sont des scouts, ou « restent des scouts dans l'âme ». Dans les pays francophones, les plus jeunes sont communément appelés des « castors », « hirondelles », « louveteaux », « louvettes », « jeannettes » ou «exploratrices» et les plus âgés des « scouts », « éclaireurs » « guides », « pionniers », « caravelles », « compagnons », « routiers », « aînés », etc. Le « scout » est connu du public par le port d'un foulard et d'une tenue plus ou moins complète.

Le guidisme est l'équivalent féminin du scoutisme. À partir des années 1970, certains mouvements scouts ont fait le choix de la mixité (ou « co-éducation ») dans les unités, tandis que d'autres conservent aujourd'hui des unités exclusivement masculines ou féminines.

Sommaire

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Historique du mouvement[modifier]

Origines[modifier]

Les prémices d'une idée de scoutisme datent du siège de Mafeking en Afrique du Sud au cours de la Seconde Guerre des Boers (1899-1902) au cours de laquelle Baden-Powell sert comme officier de commandement. Avec beaucoup d'astuce et de courage communicatif, il réussit à sauver la ville de Mafeking qui était assiégée depuis 217 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. Baden-Powell utilisa les jeunes de la ville appelés les cadets comme messagers pour transmettre des messages à pied et à vélo, comme observateurs, sentinelles et éclaireurs.

À la libération de la ville, le 16 mai 1900, Baden-Powell est acclamé comme un héros et est nommé major-général par la reine elle-même. Il prouva que des jeunes étaient tout à fait capables de réussir une mission, pourvu qu'on leur fasse confiance. Il publie ses observations sous le nom de « scouting » (l’art des éclaireurs) dans un petit fascicule destiné aux militaires appelé : « Aids to scouting ».

À son retour en Angleterre, Baden-Powell fut accueilli triomphalement. Il constate que « Aids to scouting  » a un immense succès auprès des garçons britanniques et est utilisé par des éducateurs. Il reçoit même beaucoup de courriers de garçons lui demandant des conseils. Frappé par le spectacle d'une jeunesse britannique des quartiers désœuvrés livrée à la drogue et au tabac, souvent en mauvaise santé et délinquante, il décide de mettre l'expérience apprise à la guerre au service des jeunes gens, cette fois dans une optique de paix. « Sa carrière lui a permis de connaître les hommes pour leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes avec bienveillance et patience », commente Michel Seyrat, spécialiste de la pensée du fondateur du scoutisme1.

S'inspirant de nombreuses expériences éducatives auprès des mouvements de jeunesse de l'époque, il reprend des éléments entiers des méthodes d'autres associations, suscitant parfois des conflits comme celui qui l'oppose à Ernest Thompson Seton. Mais ce qui le caractérise c'est sa capacité à synthétiser toutes ces lectures et toutes les expériences sur lesquelles il s'est documenté pour produire un mouvement de jeunesse qui possède ses propres références et ses rites caractéristiques. Notons parmi ses sources, les Wandervogel Allemands ou Autrichiens, les rites d'initiation Zoulous, la gymnastique développée en Allemagne par F.L. Jahn, sans compter les codes de chevalerie dont il n'était pas le premier à s'inspirer, suivant en cela l'exemple de Ruskin aux USA (Knight of King Arthur) ou le mouvement Woodcraft qui pratiquait déjà un système de badges.[réf. nécessaire]

Mais ce qui marque également Robert Baden-Powell, c'est sa propre adolescence et son environnement familial. Son enfance est bercée par le récit des aventures de son grand-père, l'amiral William Henry Smyth. Il pratique la voile avec ses frères, ce qui lui inspire plus tard plusieurs récits autobiographiques, notamment la construction du voilier de son frère avec quelques amis du métier.

Il apprend la répartition des responsabilités à bord, l'acquisition de compétences et la vie d'équipage. Un autre de ses ancêtres, John Smyth, explorateur, avait traversé l'Océan et sillonné la Virginie, alors territoire inexploré. Comment échapper à toutes ses influences quand sa mère l'autorise à accompagner Warington, l'ainé des Baden Powell, navigateur endurci, auprès duquel il acquiert une expérience de la navigation qui l'influencera durablement2.

« À la fin de ma carrière militaire », dit Baden-Powell, « je me mis à l'œuvre pour transformer ce qui était un art d'apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d'apprendre aux jeunes à faire la paix ; le scoutisme n'a rien de commun avec les principes militaires. »

Pierre sur Brownsea Island commémorant le premier camp scout.

En 1907, alors âgé de 50 ans, il organise un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons de différentes classes sociales sur l'île de Brownsea, qui débute le 29 juillet. Il y teste ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance. À la suite de ce camp, Sir William Smith (fondateur de la « boy’s brigade ») lui demande d’écrire un ouvrage sur la manière dont le « Scouting » pouvait être adapté à la jeunesse qu’il appelle : Scouting for boys (Éclaireurs).

Baden-Powell pensait alors que ce livre pourrait donner des idées aux jeunes pour se regrouper en organisations. En effet, les premières patrouilles de scouts furent créées et Baden-Powell reçut de nombreuses demandes d'aide. Il les encouragea et le développement du mouvement scout commença au Royaume-Uni avec la création des scouts marins, des scouts de l'air et d'autres unités spécialisées.

Baden Powell dirigea avec son frère Warington un camp nautique en 1908, à Buckler's Hard, dans le Hampshire, en Angleterre, peu après celui de Brownsea Island en 1907, avec là aussi une vingtaine de garçons posant les fondations des " Sea Scouts". C'est ainsi que Baden-Powell en vint à initier le scoutisme marin avec l'aide de son frère Warington, avocat à l'amirauté, marin expérimenté et promoteur de la navigation en canoë. Cependant, les scouts marins ne seront pas nommés ainsi avant 1912. Auparavant, en 1910, Warington aura écrit Sea Scouting and Seamanship for Boys, préfacé par son frère, le premier manuel de scoutisme marin, qui fut reçu avec beaucoup d'enthousiasme par les nombreux jeunes britanniques intéressés par cette nouvelle forme de scoutisme.

Baden-Powell ne pouvant plus conseiller personnellement chaque jeune qui lui demandait de l'aide, il décida de mettre en place une formation des adultes pour l'encadrement. Le Wood Badge course est alors créé à ce propos. En 1919, Gilwell Park près de Londres est acheté afin d'être utilisé comme camp et site d'entraînement pour les adultes.

L'expansion[modifier]

Le scoutisme a commencé à se répandre à travers la Grande-Bretagne et l'Irlande bien avant la publication du Scouting for boys de Baden-Powell et il s'étend rapidement dans l'empire britannique. La première unité hors du Royaume-Uni connue a été transportée à Gibraltar en 1908 suivie par Malte peu de temps après. Le Canada devint le premier dominion possédant un programme Boy Scout, puis l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud quelques années après. Le Chili est le premier pays hors des dominions britanniques à posséder un mouvement scout reconnu. Le mouvement fait des émules en France à partir de 1909 à Nantes3,4.

Le premier rally scout se tient au Crystal Palace à Londres en 1910. Il attira 10 000 garçons ainsi que de nombreuses filles. En 1910, la Belgique, l'Inde, Singapour, la Suède, la Suisse, le Danemark, la France, la Russie, la Finlande, l'Allemagne, la Norvège, le Mexique, l'Argentine, la Grèce et les États-Unis ont des Boy Scouts...

Aujourd'hui[modifier]

En 2007, le scoutisme célèbre ses 100 ans d'existence, avec plusieurs grands événements tel que le renouvellement de la promesse qui a eu lieu le 1er août partout dans le monde, le JAMbe (rassemblement de 95 000 scouts et guides en Belgique, ce qui constitue un record5), ou encore le jamboree mondial à Chelmsford et sur l'île de Brownsea (Royaume-Uni).Ou encore la jamboree de Chambord(France) réunissant plus de 23700 scouts unitaires de France.

En 2008, on compte plus de 28 millions de scouts et plus de 10 millions de guides dans le monde, répartis dans 216 pays6,7.

PaysCommunautéDate d'introduction du scoutisme... du guidisme
Top 20 des pays en nombre de scouts, tout mouvement et tout sexe confondu6,7.
États-Unis 9 500 000 1919 1912
Indonésie 8 100 000 1912 1912
Inde 3 700 000 1909 1911
Philippines 2 550 000 1910 1918
Thaïlande 1 400 000 1911 1957
Royaume-Uni 1 000 000 1907 1909
Bangladesh 950 000 1920 1928
Pakistan 575 000 1909 1911
Kenya 420 000 1910 1920
Corée 280 000 1922 1946
Allemagne 260 000 1910 1912
Canada 260 000 1908 1910
Japon 240 000 1913 1919
Italie 220 000 1910 1912
Ouganda 210 000 1915 1914
France 190 000 1910 1911
Nigeria 160 000 1915 1919
Pologne 160 000 1910 1910
Belgique 160 000 1911 1915
Hong Kong 160 000 1914 1916

Principes[modifier]

Le but et les principes du scoutisme[modifier]

Selon l'Organisation mondiale du mouvement scout, le but et les principes du mouvement scout sont8 :

« But
Le mouvement scout a pour but de contribuer au développement des jeunes en les aidant à réaliser pleinement leurs possibilités physiques, intellectuelles, sociales et spirituelles, en tant que personnes, que citoyens responsables et que membres des communautés locales, nationales et internationales.

Principe

  • Le devoir envers Dieu (exception si le mouvement est a-confessionnel, neutre ou laïque)
    • L’adhésion a des principes spirituels, la fidélité à la religion qui les exprime et l’acceptation des devoirs qui en découlent.
  • Le devoir envers autrui
    • La loyauté envers son pays dans la perspective de la promotion de la paix, de la compréhension et de la coopération sur le plan local, national et international.
    • La participation au développement de la société dans le respect de la dignité de l’homme et de l’intégrité de la nature.
  • Le devoir envers soi-même
    • La responsabilité de son propre développement. »

— Chapitre I de la Constitution et Règlement Additionnel de l’Organisation Mondiale du Mouvement Scout

Diversité des pédagogiques[modifier]

Historiquement, deux sources distinctes ont contribué à la création du scoutisme :

  • La première est issue de l'expérience militaire de Baden Powell, principalement du siège de Mafeking où pour la première fois il a utilisé des jeunes comme messagers. Cette première source se manifeste encore aujourd'hui dans la symbolique de la vie en équipe et d'une hiérarchie minimale en son sein ;
  • La seconde source est issue du premier camp réalisé par Baden Powell sur l'île de Brownsea en 1907, synthèse d'expériences préexistantes.

Ces deux sources donnent lieu aujourd'hui à des divergences d'application selon les associations qui les mettent en œuvre. On vit ensuite Baden Powell vouloir étendre son recrutement à toutes les couches de jeunes gens, du fait qu’il constituait une des premières formes d'encadrement des loisirs. Dès le départ, Baden Powell construit un mouvement de jeunesse dont il va établir les principes dans son livre Scouting for boys ainsi qu'une série de conférences.

Le scoutisme est fondé sur un principe pédagogique qui cherche à donner des responsabilités à l’enfant et à l’adolescent pour former son caractère par le jeu et l'action dans la nature et à épanouir sa vie sociale dans le respect des valeurs traditionnelles de son milieu social. De manière régulière, le scoutisme propose des camps en milieu naturel et des activités d’entraide, de bienfaisance, humanitaires. A l'origine les jeunes étaient séparés par classe d’âge et par sexe, assurant différentes activités en fonction des groupes.

La loi scoute[modifier]

Article détaillé : Loi scoute.

La loi scoute est la règle que chaque jeune adhérant à un mouvement scout tente de respecter. Elle fait partie, comme la promesse, le système des patrouilles et les activités de plein air des principes édictés par Robert Baden-Powell dans son livre Éclaireurs édité en 1908.

Il est important de souligner que le terme de loi chez les scouts n'a en aucun cas un sens légal. La loi est une série de « conseils de vie » qui sont proposés au jeune. C’est lui qui choisit de « faire de son mieux » pour suivre ces conseils, après réflexion et avec l’aide de ses chefs, de sa famille et des amis. En cas de non-respect de la loi, aucune sanction ne sera prise. Tout au plus une discussion lui permettra de prendre conscience pour faire mieux la fois suivante et ainsi progresser. Chaque jeune a donc la possibilité de s’approprier cette loi et de la mettre en application à son rythme en fonction de ses points forts et de ses faiblesses.

Si les principes fondateurs sont les mêmes, la loi scoute diffère dans son contenu et sa formulation d'un mouvement à l'autre, et d'un âge à l'autre.

La promesse scoute[modifier]

Article détaillé : Promesse scoute.

La promesse est l'engagement que prend le ou la jeune devant ses pairs (et devant Dieu dans les mouvements d'inspiration religieuse), pour marquer son adhésion à la loi et aux valeurs du mouvement. Elle fait partie des constantes de toutes les branches du scoutisme. Seule la forme change d'un mouvement à l'autre.

« Soyez toujours fidèles à votre Promesse scoute même quand vous aurez cessé d'être un enfant - et que Dieu vous aide à y parvenir ! » sont les derniers mots de la lettre d'adieu que Baden-Powell adresse à l'ensemble des éclaireurs.

Pratique du scoutisme[modifier]

Habillement, symboles et culture scout[modifier]

Les mots de Baden-Powell sur le scout à son image sont : recherche, observation, déduction, nautisme, secourisme, santé, discipline, responsabilités, chevalerie et patriotisme.

La tenue[modifier]

Guide polonaise en uniforme comprenant chemise, foulard, ceinturon et chapeau. D'autres mouvements ne revêtent que la chemise et le foulard.

La tenue est une des caractéristiques du mouvement scout comme le rappelle Baden-Powell lors du Jamboree de 1938 : « il recouvre les différences de pays et d'origines et leur fait sentir qu'ils appartiennent tous à la même Communauté du Monde. »

Inspiré de celui porté par les troupes coloniales britanniques, l'uniforme original est constitué d'une chemise kaki, d'un short et d'un chapeau à larges bords (Smokey Bear ou quatre bosses). Par ailleurs, Baden-Powell portait également un short puisque d'après lui, le fait d'être habillé de la même façon que les jeunes contribuait à réduire la distance qui les séparait des adultes. On lui prête aussi l'affirmation selon laquelle « on n'attrape pas froid par les genoux ! »

De nos jours, les tenues ont évolué. Si certains mouvements ont conservé une tenue classique, dans d'autres, les tenues se sont simplifiées et colorées. On en trouve des bleus, orange, rouges ou verts, ne gardant parfois de la tenue qu'une chemise et un foulard. De la même façon, les shorts sont parfois remplacés par des pantalons, notamment dans les pays où la culture demande de la réserve ou pour des raisons climatiques. La jupe-pantalon peut aussi être adoptée pour les Guides dans certain pays. De même, le chapeau "quatre-bosses" peut être remplacé par un béret à deux flots, un bachi (béret à pompon, pour les marins) ou un calot, voire assez souvent, pas de couvre-chef du tout.

Enfin, chaque association, dans les différents pays, dispose d'une couleur pour son uniforme et au sein d'une même association, il arrive que la couleur de la tenue diffère en fonction de l'âge.

Insignes et badges[modifier]

De multiples foulards scouts, représentants chacun un groupe local. Une tradition veut qu'ils s'échangent.

Le mouvement scout possède deux symboles internationaux : la fleur de lys utilisée par les organisations membres de l'Organisation mondiale du mouvement scout et le trèfle par les membres de l'Association mondiale des Guides et Éclaireuses. Ces badges font partie de l'uniforme officiel des scouts.

Le badge de l'OMMS est circulaire et violet avec une fleur de lys en son centre. Il est entouré par un morceau de corde fermé par un nœud plat. La fleur de lys est un symbole ancien utilisé par Baden-Powell pour les scouts enrôlés dans l'armée britannique et qui est par la suite adopté et modifié par le mouvement scout. La pointe en flèche représente le Nord sur une boussole et avait pour but de guider les scouts sur le chemin de l'aide et de l'unité. De la même façon, les trois pointes de la fleur de lys représentent les trois devoirs envers Dieu (ou un "Idéal Elevé" pour les mouvements non confessionnaux), soi-même et les autres et rappellent également les trois principes de Franchise, Dévouement et Pureté. Les deux étoiles à cinq branches représentent la vérité et le savoir avec les dix branches symbolisant les dix points de la loi scoute. Enfin, le lien au bas de la fleur tend à montrer l'esprit de famille du scoutisme9.

Le symbolisme du trèfle de l'AMGE est assez similaire : les trois feuilles représentent les trois devoirs et les trois parties de la promesse scoute, les deux étoiles à cinq branches symbolisent la loi scoute et la veine au centre représente l'aiguille de la boussole montrant le droit chemin. Enfin, la base du trèfle représente la flamme de l'amour et les couleurs bleu et or le soleil qui brille sur tous les enfants du monde10.

Le swastika a également été utilisé par les Boy scouts. D'après « Johnny » Walker11, la première utilisation par le scoutisme date du Thanks Badge de 1911. En effet, le dessin de la médaille du mérite de Baden-Powell en 1922 ajoutait un swastika à la fleur de lys en signe de bonne chance à celui qui la recevait. Comme Rudyard Kipling, il avait sans doute découvert ce symbole en Inde. Cependant, au cours de l'année 1934, de nombreux scouts ont demandé un changement dans le dessin du fait de l'utilisation du swastika par le parti national-socialiste des travailleurs allemands. Une nouvelle médaille du mérite est alors éditée en 1935.

Les mouvements chrétiens utilisent généralement le symbole de la croix sous diverses formes comme la croix de Jérusalem, la croix potencée, ou encore la croix de Malte.

Totem[modifier]

Article détaillé : Totem.

Le terme « totem », originaire des Indiens d'Amérique, a été repris par la tradition scoute dans certains pays. Il s'agit de qualifier son titulaire d'un nom d'animal suivi d'un adjectif, ce nom et cet adjectif représentant ses qualités morales et/ou physiques. Dans la tradition scoute, ce totem est donné suite à une épreuve initiatique (constituant la « totémisation »). Le nom de l'animal devient alors une partie officielle connue de tous, l'usage de l'adjectif étant parfois réservé aux autres « sachems ».

Toutefois, suite à des dérives dans la pratique de la « totémisation », la majorité des mouvements scouts en France l'ont interdite (notamment l'Association des guides et scouts d'Europe, certains mouvements de la fédération du scoutisme français et les Scouts unitaires de France). D'autres associations françaises l'ont réservée à leurs seuls aînés dans un cadre ludique. En Belgique et Suisse notamment, la totémisation subsiste mais dans un cadre rénové. Au Québec, la pratique de la totémisation demeure courante.

Activités réalisées[modifier]

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  • Repas trappeur

  • Veillées clôturant une journée

  • Woodcraft et campement

  • Activités en intérieur

  • Découverte de la nature

  • Bricolages

  • Activités manuelles à vocation d'apprentissage "scientifique".

  • Activités purement sportives

  • Apprentissage divers

  • Travaux d'intérêt général

Panel d'activités pratiquées par les scouts, ici en Grande-Bretagne, en Belgique, aux États-Unis, en Allemagne et en Indonésie

Organisations et structures[modifier]

Il existe de nombreux mouvements de scoutisme à travers le monde, qui reprennent à peu près les mêmes principes éducatifs. Ces mouvements sont généralement affiliés à des fédérations internationales.

Fédérations internationales[modifier]

Deux fédérations internationales dominent le scoutisme mondial, par le nombre de leurs adhérents et le fait qu'elles aient été mises en place sous la houlette de Robert Baden-Powell : l'organisation mondiale du mouvement scout (OMMS, ou WOSM en anglais), basée à Genève (Suisse) et l'association mondiale des guides et éclaireuses (AMGE, ou WAGGGS en anglais), basée à Londres (Royaume-Uni).

Ces deux fédérations ne reconnaissent qu’une seule association par pays, ce qui a conduit les associations de certains pays à se regrouper en une fédération (à l'image de la fédération du scoutisme français), afin que cette dernière soit reconnue par ces organismes.

Il existe d'autres fédérations internationales, comme l'union internationale des guides et scouts d'Europe (UIGSE), basée à Château-Landon (France), qui regroupent des associations non-adhérentes à l'OMMS ou l'AMGE.

Fédérations et organisations nationales[modifier]

En Amérique[modifier]

Aux USA[modifier]
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Au Canada[modifier]
Article détaillé : Mouvement scout du Canada.

Deux associations scoutes canadiennes sont reconnues par OMMS, il s'agit de Scouts Canada et de l'Association des scouts du Canada. Elles déservent respectivement les Canadiens anglophones et francophones.

Deux associations sont membres de l'UIGSE: Association Évangélique du Scoutisme au Québec et Federation of North-American Explorers.

Cinq associations membres de la World Federation of Independent Scouts :

  • BPSA - British Columbia
  • BPSA - Manitoba
  • BPSA - Newfoundland and Labrador
  • BPSA - Nova Scotia
  • BPSA Saskatchewan
  • Independent Scouting Association
  • Traditional Explorers Association Council of Ontario

Une association bilingue est indépendante des autres grandes association du scoutisme:

En Afrique[modifier]

Au Congo[modifier]

Au Congo, il existe plusieurs associations scoutes. Le scoutisme est arrivé au Congo en 1927 et a pris de l'ampleur jusqu'en 1965. Pour des raisons d'ordre politique, il a connu un coup d'arrêt à cette date pour reprendre en 1990 à l'occasion de la conférence nationale qui a de nouveau autorisé le libre mouvement associatif. C'est ainsi que les associations ont repris les activités pour certaines et sont nées pour d'autres.

Dans la perspective d'œuvrer ensemble, cinq associations se sont organisées en Conseil du scoutisme congolais :

L'association des Scouts et Guides du Congo est membre observatrice à l'association mondiale des Guides et Éclaireuses pour sa branche féminine.

En Algérie[modifier]

Le scoutisme en Algérie date de 1935, avec la fondation des Scouts musulmans algériens (SMA) par Mohamed Bouras. La première section à Alger en 1935 s'appelait la section al Falah.

En Tunisie[modifier]

Le mouvement scout en Tunisie date de 1924. La première troupe de scouts tunisiens a été fondée en 1933. En 1956, l'association scoute en Tunisie s'est formée sous le nom Les Scouts Tunisiens. C'est en 1957 que l'Association des Scouts Tunisiens12 est devenue membre de l'Organisation Mondiale du Mouvement Scout13. L'Association des Scouts Tunisiens est membre du Bureau Arabe des Guides14 depuis sa création.

En Côte d'Ivoire[modifier]

Le scoutisme est arrivé en Côte d'Ivoire en 1937 et regroupe deux fédérations reconnues par l'OMMS et l'AMGE depuis 1973 et d'autres groupes scouts independants:

  • la Fédération Ivoirienne de Scoutisme, composée de 3 ASN: Association des Scouts Catholiques de Cote d'Ivoire, des Éclaireuses et Éclaireurs de Côte d'Ivoire, des Éclaireurs Éclaireuses Unionistes de Côte d'Ivoire.
  • la Fédération Ivoirienne de Scoutisme Féminin
  • la Conférence Ivoirienne de Scoutisme, composée des Éclaireurs Neutres de Côte d'Ivoire, des Scouts Marins de Côte d'Ivoire, des Scouts d'Afrique de Côte d'Ivoire - Reconnue par la WFIS
  • association des Scouts Musulmans de Côte d'Ivoire, regroupant tous les groupes scouts musulmans en Côte d'Ivoire.

Seule la première est reconnue par l'OMMS.

  • l'ASCCI, les EEDCI et les EEUCI sont divisées en différentes régions scoutes, elles-mêmes subdivisées en district.

Personnages célèbres

  • Offoumou Yapo : loup de bronze
  • Coulibaly Aly badra : président du Forum Africain des jeunes
  • Marcel Ledjou Blaguet : Membre du Comite mondial

En Europe[modifier]

En France[modifier]
Article détaillé : Scoutisme en France.

En France, il existe près de 80[réf. nécessaire] groupements se réclamant du mouvement scout. Neuf d'entre eux, regroupés en fédérations, sont reconnus par le ministère français de la Jeunesse et des Sports :

Seuls ces neuf mouvements, nommés familièrement le G9, peuvent bénéficier du régime spécifique de l'accueil de scoutisme qui offre des facilités.

À côté de ces mouvements, il existe en France un nombre important d'associations non reconnues (ni par le ministère de la Jeunesse et des Sports, ni par l'OMMS, ni par l'UIGSE) qui se partagent 3 700 membres[Quand ?][réf. nécessaire] comme l'Association française de scouts et guides catholiques, les Scouts de Doran, les flambeaux et claires flammes, les Scouts et guides Godefroy de Bouillon…

L'ouvrage écrit par Marine Digabel scout une piste pour grandir, présenté comme le livre du centenaire, permet une approche du scoutisme français sortie des clichés de "scout toujours" en développant les propositions et les idéaux d'aujourd'hui des differentes associations.

Les Presses d'Ile de France, maison d'édition des Scouts et Guides de France, publient 100 textes, 100 images18 à l'occasion du centenaire du scoutisme. Cet ouvrage se présente comme l'album de famille des Scouts et Guides de France.

En Belgique[modifier]
Article détaillé : Scoutisme en Belgique.
Organisation d'une unité Les Scouts.

L'association Guidisme et Scoutisme en Belgique (GSB) est composée de trois organisations francophones (dont font partie les unités germanophones également) :

Il existe également deux organisations néerlandophones :

Les Guides et scouts d'Europe sont rattachés à l'Union internationale des guides et scouts d'Europe.

Ces associations regroupent à peu près 160.000 scouts (sur 10.000.000 d'habitants). Ce qui fait de la Belgique un des premiers pays en termes de taux de pénétration.

En Suisse[modifier]
Article détaillé : Scoutisme en Suisse.

Le scoutisme a cette particularité d’être unifié en Suisse, étant donné que le nom « scoutisme » a été déposé et est donc protégé[réf. nécessaire]. Seules quelques associations en dehors du Mouvement scout de Suisse ont l’autorisation d’utiliser ce terme.

En Suisse, les scouts sont organisés en 23 associations cantonales et environ 700 groupes locaux.

Les premiers groupes de scouts se sont formés en 1912. En 1913 la FES, la Fédération des Eclaireurs suisses a vu le jour, suivie en 1919 de la FESes, la Fédération des Eclaireuses suisses. De la fusion des deux fédérations FES et FESes en 1987 est né le MSdS.

Le MSdS compte 50 000 membres (22'000 filles et 28'000 garçons) et est ainsi la plus grande organisation de jeunesse en Suisse. (Chiffres : août 2003)

À noter que Genève est le siège de l'OMMS (Organisation Mondiale du Mouvement Scout).

En Allemagne[modifier]

En Allemagne aussi les associations de scoutisme se sont regroupées de manière à pouvoir être reconnues par l’OMMS et l’AMGE. Pour les filles, il s’agit du Ring deutscher Pfadfinderinnenverbände19 (cercle des associations de guides) et du Ring deutscher Pfadfinderverbände20 (cercle des associations de scouts). Chaque cercle est composé de trois associations : une catholique, une protestante et une interconfessionnelle. Les associations catholiques pour filles et pour garçons (aujourd'hui coéduquée) sont indépendantes, les associations protestantes et interconfessionnelles n'ont chacune qu'une structure pour les filles et les garçons. Il y a donc en tout quatre associations reconnues au niveau mondial.

Il y a environ 250 000 guides et scouts en Allemagne[réf. nécessaire], dont 190 000 appartenant à l'une de ces quatre associations. La plus importante association (95 000 membres) est celle de la Pfadfinderschaft Sankt Georg21 (Scouts allemands de Saint Georges), à l'origine mouvement pour les garçons et aujourd'hui coéduquée. Y correspond la Pfadfinderinnenschaft Sankt Georg22 (Guides de Saint Georges, 10 000 membres), mouvement catholique réservé aux filles.

Le mouvement protestant se nomme Pfadfinderinnen und Pfadfinder23 (association des guides et scouts protestants) et compte environ 50 000 jeunes. Le mouvement interconfessionnel se nomme Bund der Pfadfinderinnen und Pfadfinder24 (Union des guides et scouts) et compte environ 32 000 jeunes.

En plus de ces associations appartenant à l'un des deux cercles, il existe plus de 150 associations se réclamant du scoutisme en Allemagne.

Noter également les associations confessionnelles Katholische Pfadfinderschaft Europas25 (catholique) et Evangelische Pfadfinderschaft Europas26 (protestante), toutes deux membres allemands de l'UIGSE-FSE.

Scoutisme dans l'art[modifier]

Scoutisme dans la littérature[modifier]

Le scoutisme est à la base d’une abondante littérature pour adolescents, exaltant les vertus (dévouement, service…) mises en avant par le scoutisme.

  • La collection Signe de Piste est l’une des séries phares de ce genre littéraire. En ce qui concerne l’illustration, certains auteurs, notamment Pierre Joubert ont fait du scoutisme leur principale source d’inspiration.

Le scoutisme est également largement exploité dans la littérature pour la jeunesse. Parmi les exemples les plus célèbres:

Voici une liste alphabétique non exhaustive des albums de bande dessinée ayant trait au scoutisme :

Scoutisme au cinéma et à la télévision[modifier]

Voici une liste alphabétique non-exhaustive des films ayant trait au scoutisme :

Thème principal
Thème secondaire
Films documentaires sur le scoutisme
  • Images du Jamboree reportage de 35 minutes noir et blanc sonore réalisé au jamboree de Bad-Ischl en 1951 par Georges Ferney.
  • Cent ans de scoutisme est un DVD contenant les documentaires de François Rabaté Paroles de scouts et Histoires de scouts. Paru en novembre 2007 pour le centième anniversaire de la création du scoutisme.

Scouts célèbres[modifier]

Article détaillé : Liste des scouts célèbres.

Annexes[modifier]

Liens internes[modifier]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier]

Notes et références[modifier]

  1. Les Scouts et Guides de France - Baden-Powell : un regard de confiance [archive]
  2. "notre ainé, marin de profession et capitaine de notre bateau" et autres citations in 'A l'école de la vie' de Lord Baden Powell
  3. Scouts et Guides en Bretagne editeur : Yoran Emmbanner Auteur : Christophe Carichon (ISBN 978-2-916579-10-8)
  4. thèse sur l'histoire de la mission populaire évangélique, auteur Jean Paul Morley
  5. Revue de presse à propos du JAMbe [archive]
  6. a et b (en) Triennial Report 2005-2008 [archive], World Organization of the Scout Movement. Consulté le 2008-07-13
  7. a et b Our World [archive], World Association of Girl Guides and Girl Scouts, 2006. Consulté le 2006-12-07
  8. Article II de la constitution mondial de l'OMMS [archive]
  9. The World Crest Badge…(and why do we *all* wear it?) [archive], Black Eagle.net.. Consulté le 24 janvier 2006
  10. The World Trefoil [archive], wagggs.org. Consulté le 30 mars 2006
  11. Early Badge use [archive], Scouting milestones.. Consulté le 10 janvier 2006
  12. Les Scouts Tunisiens [archive]
  13. World Organization Of The Scout Movement [archive]
  14. Arab Scout Bureau [archive]
  15. Charte de l’Oradou [archive], site du scoutisme français
  16. Conseil d'administration septembre 2009 [archive]
  17. Dossier de presse 2009 des SUF [archive]
  18. Les Scouts et Guides de France - 1 livre pour 1 siècle d’engagement [archive]
  19. Ring deutscher Pfadfinderinnenverbände [archive]
  20. Ring deutscher Pfadfinderverbände [archive]
  21. Deutsche Pfadfinderschaft Sankt Georg [archive]
  22. Pfadfinderinnenschaft Sankt Georg [archive]
  23. Verband christlicher Pfadfinderinnen und Pfadfinder [archive]
  24. Bund der Pfadfinderinnen und Pfadfinder [archive]
  25. Katholische Pfadfinderschaft Europas [archive]
  26. Evangelische Pfadfinderschaft Europas [archive]
  27. Sac au dos sans trêves - La vie de Jacques Sevin [archive]
Espace GUIDE (posté le 01/11/2011 à 22:25)

GUIDISME

GUIDISME 

Agnès Baden-Powell (1858- juin 1945) est la sœur cadette de Lord Baden-Powell. Elle aida celui-ci à fonder les Girl-Scouts, pendant féminin des Boy-Scouts, en 1910. Elle fut présidente des Girl Guides (les guides britanniques) jusqu’en 1917, date à laquelle la Princesse Mary prit le relais. Elle restera vice-présidente du Mouvement jusqu’à sa mort en 1945. Au niveau mondial, elle céda le relais à la femme de Lord Baden-Powell, Lady Olave.Olave Baden-Powell   Olave St Clair Baden-Powell, baronne Baden-Powell, GBE (22 février 188919 juin 1977) est née sous le nom de Olave St Clair Soames à Chesterfield, Angleterre. Plus tard, elle fut connue sous le nom de Olave, Lady Baden-Powell. Elle a succédé et survécu à son mari, Robert Baden-Powell le fondateur du scoutisme et du guidisme, près de 35 ans. 

 

LES DEBUTS DE SA VIE Olave était la plus jeune fille d’un brasseur et artiste: Harold Soames (lui-même descendant d’une famille de l’aristocratie terrienne, et, du côté maternel d’un self-made man, Joseph Gilstrap Gelthorpe, qui fut maire de Newark dans le Nottinghamshire). Elle fut élevée par son père, sa mère Katharine (née Hill) et un certain nombre de gouvernantes domestiques. Elle a souvent changé de maison comme son père voyageait beaucoup. Olave devint très douée dans les sports de plein air comme le tennis, la natation, le football, le patinage et le canyoning. Elle jouait également du violon.En janvier 1912, Olave rencontra un héros de la Seconde Guerre des Boers et fondateur du scoutisme, Robert Baden-Powell, alors que ce dernier voyageait sur le navire Arcadia en route pour New York lors son premier tour du monde du scoutisme. Elle avait 23 ans, lui 55, et ils sont nés le même jour (22 février). Ils se sont fiancés en septembre de la même année. Pour éviter la presse, ils se sont mariés en secret le 30 octobre 1912.Chaque Scout and Guide d’Angleterre donna un penny pour leur faire un cadeau de mariage (une voiture).Les Baden-Powells eurent trois enfants — un fils et deux filles :Peter, 2nd Baron Baden-Powell à la mort de son père en 1941 (1913–1962), Hon. Heather Baden-Powell (1915–1986) et Hon. Betty Baden-Powell (1917–2004) qui épousa en 1936 Gervase Charles Robert Clay (né en 1912), qui eurent 3 fils et 1 fille. Durant la Première Guerre mondiale, Olave laissa ses enfants pour participer à l’effort de guerre en France

SCOUTISME Olave devint Commissaire de County des Girl Guides en 1916, puis Chef Guide d’Angleterre en 1918 et fut élue Chef Guide mondiale en 1930. Cette même année, elle fut honorée par le titre de Grande Dame de l’Empire Britannique par le roi George V. Son père lui acheta Pax Hill dans le Hampshire où elle vécut avec son mari de 1918 à 1939.Avec son mari et après sa mort, elle visita de nombreux pays pour y promouvoir le scoutisme et le guidisme. De 1941 à 1970, elle visita 107 pays. Elle voyagea par air, par mer, par terre, en train, sur éléphant, en pousse-pousse, en automobile, rendant visite à de nombreuses associations guides et scoutes et honorant de sa présence plusieurs Jamborees et camps internationaux. 

LA FIN DE SA VIE  En octobre 1939, Olave déménage à Nyeri au Kenya avec son mari où celui-ci décède le 8 janvier 1941. En 1942, elle brave les attaques des U-boot et retourne à son appartement de Hampton Court Palace (où elle vécut de 1943 à 1976), puisque sa maison de Pax Hill a été réquisitionnée par les militaires canadiens. Pendant la guerre, elle voyage dans le Royaume-Uni. Heureusement, elle était en visite lorsqu’un missile V2 endommage son appartement en 1944. Dès qu’elle put, après le Débarquement, elle retourne en France et refait un tour d’Europe pour revivifier le scoutisme et le guidisme après la guerre.Après avoir survécu à une attaque cardiaque en 1961, il lui fut interdit de voyager. En 1970, alors âgée de 80 ans on lui diagnostiquait du diabète, dont elle mourut sans doute. Quand il ne lui fut plus possible de voyager à l’étranger, elle a continué sa mission par correspondance.Olave est décédée le 19 juin 1977 à Birtley House. Ses cendres furent ramenées au Kenya pour être placées auprès de son mari.Le Olave Centre pour les guides fut construit au nord de Londres en sa mémoire. Le Bureau mondial et le Centre mondial ‘Pax Lodge’ sont situés dans le même bâtiment.

Chaque année les Scouts et les Guides du monde entier célèbrent le Thinking Day le jour anniversaire de Robert et Olave Baden Powell, le 22 février. Loi louveteaux et jeannettes

En étant louveteau ou jeannette, je choisis d’être : *  Vrai : Je donne mon avis et je fais ce que je dis. *  Respectueux : Je prends soin de moi et des autres. *  Débrouillard : Je découvre et je crée de mes mains. Je protège notre planète. *  Curieux de Dieu : J’apprends à dire qui est Jésus pour moi. *  Dynamique : Je suis actif et bon joueur. *  Solidaire : Je suis copain avec tous, ici et là-bas.

Loi guides

*  La guide explore le monde et développe ses talents *  La guide affirme ses choix et tient parole *  La guide l accueille l’autre et reconnaît d’abord ses qualités *  La guide décide avec les autres et agit en équipe *  La guide vit l’aventure de Dieu et choisit de Lui faire confiance *  La guide vit avec la nature et protège la planète *  La guide  relève des défis et communique son enthousiasme *  La guide  rend service et agit pour la paix *  La guide choisit l’essentiel et mesure la portée de ses actions *  La guide respecte son corps, ses sentiments et exprime ses émotions

Loi pionniers et caravelles

Cohérent et constant, la Caravelle parle et agit en vérité
Loyal et honnête la Caravelle est digne de confiance
Bienveillant envers ses prochains et soi-même, la Caravelle est au service des autres
Attentif et soucieux du bien commun la Caravelle partage
Courageux, la Caravelle reste optimiste face aux difficultés
Respectueux et juste , la Caravelle est artisan de paix
Conscient de la fragilité de la planète et attentif à l’évolution de son environnement la Caravelle protège la Vie
Acteur, la Caravelle prend des initiatives et les réalise
Chercheur de Dieu, et ouvert à son message, la Caravelle avance sur le chemin du bonheur

Loi compagnons

La guide, Art.1 Parle en vérité et agit en cohérence Art.2 Est digne de confiance et sait faire confiance aux autres Art.3 Va au devant des autres et tisse des liens de fraternité avec les scouts et guides du monde entier Art.4 Emploi ses ressources avec sagesse Art.5 Affronte les difficultés avec optimisme Art.6 Participe à la construction d’un monde de justice et de paix Art.7 Aime et protège la création Art.8 Vit avec énergie et prend des initiatives Art.9 Accueille la Bonne Nouvelle par ses actes au service des autres Art.10 Est maître (responsable) de

Commentaires

Code Secret Scout (posté le 01/11/2011 à 21:49)

Codes secrets

Nous pensons qu’une rubrique sur les différents codes ne sera pas de trop, cela évitera les grands jeux qui tombent à l’eau où les scouts passent deux heures à déchiffrer le premier mot du message.

Le message invisible:
- Un message toujours aussi connu et efficace, le principe est très simple, un message invisible qui apparaît après le passage d’une flamme.
Pour réaliser ce message, tu peux utiliser différentes méthodes:
* L’effaceur, c’est la méthode la plus simple et celle qui marche le mieux.
* Le jus de citron pour les plus courageux, le résultat est le même mais la confection du message demande plus de temps.
Le message triple:
- Le message est écrit partiellement sur trois feuilles différentes, chaque feuille est ainsi illisible mais en combinant les trois le message devient clair.
Tu peux utiliser par exemple du papier calque ou des feuilles blanches pas trop épaisses pour que la lumière puisse passer à travers les trois couches.

Le message percé:
- Pour ce message, il suffit de cacher le véritable message dans un autre message “bidon” : les lettres du véritable message sont poinconées d’un trou dans le texte du message “bidon”. Ainsi, lorsqu’on regarde le message, les trous ne sont pas visibles mais dès que l’on place le message dos à la lumière ceux-ci apparaissent parfaitement.
Par exemple: “A terre tout le monde, je distingue une ombre tapis au coin du champ”, en poinconnant les lettres soulignées, on obtient le message suivant: “attendre ici”.

Quelques codes classiques:
* Avocat: ” A vaut K ”
* Cassé: “KC” c’est à dire ” K=C ”
* Cassis: “K6″ c’est à dire ” K=6 ”
* Casette: “K7″ c’est à dire ” K=7 ”
* Ciseaux: “6O” c’est à dire ” 6=O ”
* WC: “V=C”
* Hélène: “L=N”
* Elle aime: “L=M”

Le code à symboles:
- Pour ce code, il suffit de faire correspondre à chaque lettre de l’alphabet un symbole différent.
Bien sûr il vaut mieux donner un mot voir une phrase déjà traduite pour les scouts car sinon il est pratiquement impossible de le traduire.

Les codes à l’aide d’un dictionnaire:
- La première façon de procéder est de remplacer chaque mot du message par le mot qui le suit dans le dictionnaire, le message devient alors une succession de mots sans queue ni tête qu’il est facile de traduire à l’aide d’un dictionnaire.
Il est également possible de varier l’indice de décalage, par exemple cinq mots plus loin.
Attention à utiliser le même dictionnaire pour l’encodage et le décodage, car certains dictionnaires sont plus complets que d’autres.
- Pour cette méthode il est préférable d’utiliser un livre ordinaire plutôt qu’un dictionnaire. Cette méthode consiste à donner pour chaque mot du message, le numéro de la page, le numéro de la ligne dans laquelle le mot est situé et enfin l’ordre du mot dans la ligne.
Par exemple cela donnerai: 64, 7, 4 / 45, 3, 8 / …

La grille des templiers:
- Ce code est facile dès que l’on a compris le système, pour décoder il suffit d’utiliser la forme de la case et le point, il est composé de deux grilles formant treize cases.

Pour chiffrer, on ajoute un point à la deuxième lettre, ce qui donne:

Le code des nuages:
- Pour ce code chaque lettre est représentée par un nuage, pour déterminer de quelle lettre il s’agit, il faut dessiner autant de boules dans le nuage que la place de la lettre dans l’alphabet.
Le A devient donc un rond, le B a deux boules, le C trois boules et ainsi de suite…

Le code du téléphone:
Pour pouvoir utiliser ce code, il faut connaître les lettres inscrites sur un téléphone portable, puis on peut le coder comme cela: XY
X représente le numéro de la touche et Y vaut 1, 2, 3 ou 4 et désiqne la première, la deuxième, la troisième ou la quatrième lettre sur la touche correspondante.
Par exemple: 21 = A et 51 = J

Les codes jouant sur les lettres:
- La première façon de procéder consiste à intercaler 1, 2 ou 3 lettres entre chacune des lettres du message. Il suffit juste d’indiquer le nombre de lettres à ne pas lire.
Pour ce message: ” RETOURNEZ AU CAMP “, on obtient:
1/2 RJEBTDOJUMRPNAEYZGALUVCKAWMVP

Il est également possible d’intercaler toujours les mêmes lettres entre les lettres du message à coder.
- Un autre code consiste à inverser tous les mots de la phrase, la phrase ” FAUSSE PISTE ” donne:
ESSUAF ETSIP

Il est possible d’inverser en plus toute la phrase, pour la même phrase on obtient:
ETSIP ESSUAF

- Un autre code consiste à mélanger les lettres dans des colonnes. Tout d’abord, il faut choisir le nombre de colonne, prenons en trois. Pour ” RETOURNEZ AU CAMP “, on obtient:
RET
OUR
NEZ
AUC
AMP
Une fois que l’on a fait cela, il faut mettre le message sur une ligne en prenant chaque bloc de lettre et en commencant par celui du bas, on obtient alors:
AMP AUC NEZ OUR RET

Le code des fautes d’orthographe:
- Ce code est très simple, il suffit de mettre volontairement des fautes d’orthographe dans le message, il faut les relever puis les noter une à une : c’est le message!! Pour le faire on peut soit oublier une lettre, soit en mettre une à la place d’une autre, soit en rajouter une.
Par exemple: ” je ne sui pas très rassurét quand je suis tut seul dans la forep “.
Le message est ” stop ”
Pour commencer nous pensons qu’il est important de faire un petit rappel sur ce que doit contenir une trousse de topographie “normale”. Ne riez pas, on peut parfois se poser la question quand on voit certaines patrouilles partir en exploration et cela évitera les : “on est où ?”, “tu vois pas que tu tiens la carte dans le mauvais sens!” ou encore “allez! je le sens bien par là!”.
La trousse de topographie
- Un porte carte, c’est un élément essentiel, on en trouve souvent dans les stocks militaires et elle sert à transporter tout le nécessaire de topographie qui se compose de:
- Crayon à papier avec de préférence un taille crayon!
- Feutres à l’eau ou crayons gras, ils devraient s’éffacer facilement avec le doigt lorsqu’on écrit sur le protège carte. Au moins deux de couleurs différentes.
- Equerre pour tracer les lignes des abscisses et des ordonnées sur la carte.
- Une grille pour les croquis panoramiques (en plexiglas et de 2 à 3 mm d’épaisseur), tu peux la couper ensuite aux dimensions du porte carte et, à l’aide d’une pointe à tracer tu peux tracer une grille de la taille des feuilles de dessin c’est à dire avec des carreaux d’un centimètre de côté.
- Une paire de jumelle peut être utile selon le temps qu’il fait.
- Un rapporteur d’angles, pour déterminer les azimuts et les gisements.
- Un assortiment de carte de la région avec différentes échelles.
- Une règle, un double ou triple décimètre, il te sert à tracer les azimuts, mieux vaut une règle souple pour éviter les cassages intempestifs.
- Un curvimètre, c’est un petit instrument qui a un rôle impotant, en effet il permet de calculer précisément et rapidement les distances sur la carte.
- Une lampe stylo, utilisée pour les lectures nocturnes de carte (ça sert quand on est à la bourre!!), attention le champ magnétique d’une lampe peut dévier la boussole.
- Une gomme pour enlever ” lé grausses fotes”
- Quelques sacs en PVC transparents pour y mettre les cartes.
- Une BOUSSOLE, peu importe le modèle, il vaut mieux d’abord savoir s’en servir!

Les croquis

Le croquis topographique
Dans un relevé d’itinéraire on représente le parcours effectué par une ligne droite. Le long de cette ligne, on met tous les renseignements concernant le parcours : obstacles, chemins, routes, maisons, voie ferrées, nature du terrain, cultures, forêts. Si cela est possible il vaut mieux utiliser les signes conventionnels des cartes d’état-majort, pour le relief, indiquer les pentes par une flèche.
Par ailleurs, il faut que celui qui va regarder le croquis puisse estimer les distances.
Cette évaluation des distances est indiquée sur le croquis, à condition qu’on ait compté le nombre de pas nécessaires pour faire la distance envisagée. Si le relevé est un parcours sur une route qui n’est pas en ligne droite, on gardera la représentation de la route en ligne droite sur le croquis, en indiquant à chaque fois l’azimut de la partie de la route sur laquelle on se touve et par la même occasion l’azimut des routes que l’on croise.

Le croquis panoramique
Pour commencer, il est nécessaire de se munir d’un peu de matériel:
- Une feuille de papier
- Une règle
- Une gomme
- Un crayon
- Un viseur
(bien sûr un scout a toujours tout cela sur lui…)
Dans ce type de croquis, il faut s’attacher à la fidélité de reproduction, à la clarté du dessin et observer certaines règles:
1) Ne jamais faire d’ombres.
2) Ne pas tenir compte des couleurs.
3) Faire ressortir les plans par des traits de couleur décroissante et par des hachures plus ou moins serrées pour les arbres.
Reproduis sur le papier le quadrillage du viseur, choisis le paysage à reproduire en l’encadrant dans le viseur et règle le secteur que tu souhaites dessiner en l’approchant ou en le reculant de ton oeil.
Ainsi l’exécution du dessin comprend trois temps:
- Etablissement des points de repères extrêmes du secteur et du point de repère central que tu devras toujours viser à chaque fois, puis les lignes principales du terrain.
- Dessin des points secondaires, des détails (arbres, maisons, routes).
- Mise au propre: renforcement des premiers plans, “hachurage” des bois et dénomination des sites connus, renforcer également les contours.

Les différents signes de piste

« Quand vous travaillez, travaillez dur, et quand vous jouez, jouez dur. »
Baden Powell
Belle citation qui nous rappelle que le scout ne fait rien à moitié !… même quand il s’agit de s’amuser!!

I) L’importance pédagogique de la veillée

*Au cœur de l’animation : la veillée
- Diversité des activités d’animation : pratiquement toutes les techniques d’animation peuvent être utilisées pendant la veillée.
- Un des rares moments de la journée où tout le monde est présent en même temps, tremplin pour la journée à venir.

* La richesse de la veillée
- Ouverture aux autres
- Sens de l’organisation
- Révéler les talents de tous et trouver le moyen de faire participer tout le monde
- Pour les chefs : moment privilégié pour faire un bilan de la journée et faire passer des messages forts.
- Importance de la prière avant d’aller se coucher.
- Etre ensemble à travers le chant.

II) Techniques de la veillée

A) Généralités
- Durée, de 45 min à 1h30. Mieux vaut une veillée trop courte et bien préparée qu’une veillée trop longue où tout le monde dort !
- Composition classique : 6 chants, 1 ou 2 jeux, éventuellement une danse, une histoire, et enfin la prière.
- La fameuse courbe de veillée, normalement elle a une courbe croissante puis on redescend en intensité pour arriver jusqu’à la prière.
- Ce qui compte, c’est l’ambiance et le rythme, personne ne doit rester seul dans son coin.

B) Questions avant de commencer la veillée
- Durée ? Contexte ?
- Pour qui ? Il faut savoir s’adapter à l’auditoire : la troupe, le groupe, la présence de parents, des invités extérieurs.
- Pour quoi ? Une veillée banale ou « la dernière veillée du camp », pour préparer des promesses, un événement ?
- L’entretien du feu : de préférence une patrouille différente de celle qui s’occupe de la veillée.

C) Choix du lieu
- L’importance du cadre, choix d’un lieu « stratégique », beauté du site, amphithéâtre naturel, à l’intérieur, à l’extérieur.
- En camp ne pas oublier d’aménager le lieu lors des installations : bancs, réserve de bois, feu(x).

d) Trame ou thème?
Pour qu’une veillée soit réussie, il faut impérativement qu’elle soit construite:
- La trame, c’est une histoire avec un début et une fin dans laquelle on retrouve tout un tas d’aventures avec les jeux, les numéros, les chants.
- Le thème, la veillée doit avoir un thème autour duquel va se construire la trame, c’est le fil conducteur de la veillée.
- Quelques types de veillée:
* Veillée spirituelle
* Veillée conte
* Veillée silence
* Veillée comédie musicale
* Veillée “grain de sel”
* Veillée chants
* Veillée “cluedo”
* Veillée “ballade”

g) Détails importants
- Toujours commencer la veillée par un appel à la veillée.
- Toute la veillée doit être préparée par écrit.
- La clôture de la veillée, elle doit se faire dans le calme, l’unité se dit bonsoir après la prière.
- L’importance d’avoir une tenue de veillée appropriée (foulards sur la tête, couvertures, déguisements)

h) Ce qu’il faut éviter de faire
- Plusieurs meneurs de veillée en même temps.
- L’improvisation.
- Une veillée trop longue ou trop courte.
- Les jeux trop connus.
- L’absence de thème ou de trame.

i) L’importance d’un meneur de veillée
- Le meneur de veillée est seul, il est responsable de la veillée et veille à son bon déroulement, il doit savoir mettre un peu de piquant dans les moments ou le public dort ou au contraire calmer tout le monde.
- Il doit connaître sur le bout des doigts le déroulement de la veillée et le rôle de chacun, pour cela il doit avoir une préparation écrite.

j) Quelques astuces
- Faire une malle de veillée propre à l’unité contenant des déguisements, des carnets de chants.
- Pour réveiller : une danse, un ban, pousser un cri.
- Pour rompre les groupes qui discutent : faire un jeu qui les sépare.
- Pour faire taire : un chant, un mime, une histoire.
- Pour unir : un canon.
- Faire participer une majorité du public.

III) Le contenu de la veillée

Les chants
Quelle unité ne chante pas? Une unité qui ne chante pas est une unité qui se meurt.
Il y a de multiples possibilités avec le chant:
- Les différents types de chants, en canon, à l’unisson, les chants à réponse ou à répétition.
- Penser à varier les plaisirs, d’autres techniques peuvent être utilisées comme le mime, recomposer un chant à l’aide d’un air connu.
- Pour bien chanter:
* Chanter n’est pas crier, chante plutôt moins fort, une voix qui ne se force pas est toujours plus agréable.
* Chanter c’est aussi écouter, il ne faut pas qu’une voix domine toutes les autres mais que toutes se fondent.
* Apprends à bien prononcer les mots et à respecter les temps.
* Apprends à bien respirer, il faut prendre le souffle nécessaire pour aller au bout des phrases musicales sans les hâcher.
* Tiens toi bien droit, ne chante pas le nez dans ton carnet de chant et regarde loin devant toi, si il y a un meneur il faut le suivre.

Mimes et improvisation
- L’attitude:
* Le mime : mime une attitude et le public doit trouver de quoi il s’agit ou le personnage.
* Les tableaux : Un drap est tenu par deux personnes, un conteur et le reste de la patrouille derrière la drap. Le conteur commence une histoire et à un moment il ralentit sa diction, le drap se baisse et laisse voir le premier tableau. Le drap remonte, le conteur poursuit… et ainsi de suite.
* Le public mène le jeu : la patrouille qui présente la veillée est sur la scène, le public est meneur de jeu, il lance des situations que l’équipe au complet doit mimer. L’improvisation doit être entierement menée par le public, avec un début et une fin. Les mimeurs ne doivent pas parler.
- L’improvisation :
En théorie une improvisation se construit et demande un certain entrainement, voici trois points qui vous aideront à la démarrer :
* Recherchez une urgence : l’action doit être immédiate.
* Recherchez un but : ce qu’il vous faut atteindre.
* Recherchez une impossibilité : un problème qui vous empêche d’atteindre votre but.

Bans et danses
- Les danses :
* Il ne s’agit pas ici de danser une valse mais plutôt de bouger un peu en chantant pour réveiller un peu tout le monde.
* Exemples: La légende du feu; fli-fly-flo, bataille de Reichshoffen…
- Les bans :
* Un ban sert à remercier les intervenants, il doit être spontané et une personne de la patrouille de veillée peut être désigné pour lancer les bans aux moments opportuns.
* Exemple : 97, 98, 99, 100sationnel , b.r.a.v.o , atchik, ils sont vraiment…, 1-2-3-4-5-6-7épatant.

GUIDISME

GUIDISME 

Agnès Baden-Powell (1858- juin 1945) est la sœur cadette de Lord Baden-Powell. Elle aida celui-ci à fonder les Girl-Scouts, pendant féminin des Boy-Scouts, en 1910. Elle fut présidente des Girl Guides (les guides britanniques) jusqu’en 1917, date à laquelle la Princesse Mary prit le relais. Elle restera vice-présidente du Mouvement jusqu’à sa mort en 1945. Au niveau mondial, elle céda le relais à la femme de Lord Baden-Powell, Lady Olave.Olave Baden-Powell   Olave St Clair Baden-Powell, baronne Baden-Powell, GBE (22 février 188919 juin 1977) est née sous le nom de Olave St Clair Soames à Chesterfield, Angleterre. Plus tard, elle fut connue sous le nom de Olave, Lady Baden-Powell. Elle a succédé et survécu à son mari, Robert Baden-Powell le fondateur du scoutisme et du guidisme, près de 35 ans. 

Sommaire[masquer]1 Les débuts de sa vie 2 Scoutisme 3 La fin de sa vie   

 

LES DEBUTS DE SA VIE Olave était la plus jeune fille d’un brasseur et artiste: Harold Soames (lui-même descendant d’une famille de l’aristocratie terrienne, et, du côté maternel d’un self-made man, Joseph Gilstrap Gelthorpe, qui fut maire de Newark dans le Nottinghamshire). Elle fut élevée par son père, sa mère Katharine (née Hill) et un certain nombre de gouvernantes domestiques. Elle a souvent changé de maison comme son père voyageait beaucoup. Olave devint très douée dans les sports de plein air comme le tennis, la natation, le football, le patinage et le canyoning. Elle jouait également du violon.En janvier 1912, Olave rencontra un héros de la Seconde Guerre des Boers et fondateur du scoutisme, Robert Baden-Powell, alors que ce dernier voyageait sur le navire Arcadia en route pour New York lors son premier tour du monde du scoutisme. Elle avait 23 ans, lui 55, et ils sont nés le même jour (22 février). Ils se sont fiancés en septembre de la même année. Pour éviter la presse, ils se sont mariés en secret le 30 octobre 1912.Chaque Scout and Guide d’Angleterre donna un penny pour leur faire un cadeau de mariage (une voiture).Les Baden-Powells eurent trois enfants — un fils et deux filles :Peter, 2nd Baron Baden-Powell à la mort de son père en 1941 (1913–1962), Hon. Heather Baden-Powell (1915–1986) et Hon. Betty Baden-Powell (1917–2004) qui épousa en 1936 Gervase Charles Robert Clay (né en 1912), qui eurent 3 fils et 1 fille. Durant la Première Guerre mondiale, Olave laissa ses enfants pour participer à l’effort de guerre en France

SCOUTISME Olave devint Commissaire de County des Girl Guides en 1916, puis Chef Guide d’Angleterre en 1918 et fut élue Chef Guide mondiale en 1930. Cette même année, elle fut honorée par le titre de Grande Dame de l’Empire Britannique par le roi George V. Son père lui acheta Pax Hill dans le Hampshire où elle vécut avec son mari de 1918 à 1939.Avec son mari et après sa mort, elle visita de nombreux pays pour y promouvoir le scoutisme et le guidisme. De 1941 à 1970, elle visita 107 pays. Elle voyagea par air, par mer, par terre, en train, sur éléphant, en pousse-pousse, en automobile, rendant visite à de nombreuses associations guides et scoutes et honorant de sa présence plusieurs Jamborees et camps internationaux. 

LA FIN DE SA VIE  En octobre 1939, Olave déménage à Nyeri au Kenya avec son mari où celui-ci décède le 8 janvier 1941. En 1942, elle brave les attaques des U-boot et retourne à son appartement de Hampton Court Palace (où elle vécut de 1943 à 1976), puisque sa maison de Pax Hill a été réquisitionnée par les militaires canadiens. Pendant la guerre, elle voyage dans le Royaume-Uni. Heureusement, elle était en visite lorsqu’un missile V2 endommage son appartement en 1944. Dès qu’elle put, après le Débarquement, elle retourne en France et refait un tour d’Europe pour revivifier le scoutisme et le guidisme après la guerre.Après avoir survécu à une attaque cardiaque en 1961, il lui fut interdit de voyager. En 1970, alors âgée de 80 ans on lui diagnostiquait du diabète, dont elle mourut sans doute. Quand il ne lui fut plus possible de voyager à l’étranger, elle a continué sa mission par correspondance.Olave est décédée le 19 juin 1977 à Birtley House. Ses cendres furent ramenées au Kenya pour être placées auprès de son mari.Le Olave Centre pour les guides fut construit au nord de Londres en sa mémoire. Le Bureau mondial et le Centre mondial ‘Pax Lodge’ sont situés dans le même bâtiment.

Chaque année les Scouts et les Guides du monde entier célèbrent le Thinking Day le jour anniversaire de Robert et Olave Baden Powell, le 22 février. Loi louveteaux et jeannettes

En étant louveteau ou jeannette, je choisis d’être : *  Vrai : Je donne mon avis et je fais ce que je dis. *  Respectueux : Je prends soin de moi et des autres. *  Débrouillard : Je découvre et je crée de mes mains. Je protège notre planète. *  Curieux de Dieu : J’apprends à dire qui est Jésus pour moi. *  Dynamique : Je suis actif et bon joueur. *  Solidaire : Je suis copain avec tous, ici et là-bas.

Loi guides

*  La guide explore le monde et développe ses talents *  La guide affirme ses choix et tient parole *  La guide l accueille l’autre et reconnaît d’abord ses qualités *  La guide décide avec les autres et agit en équipe *  La guide vit l’aventure de Dieu et choisit de Lui faire confiance *  La guide vit avec la nature et protège la planète *  La guide  relève des défis et communique son enthousiasme *  La guide  rend service et agit pour la paix *  La guide choisit l’essentiel et mesure la portée de ses actions *  La guide respecte son corps, ses sentiments et exprime ses émotions

Loi pionniers et caravelles

Cohérent et constant, la Caravelle parle et agit en vérité
Loyal et honnête la Caravelle est digne de confiance
Bienveillant envers ses prochains et soi-même, la Caravelle est au service des autres
Attentif et soucieux du bien commun la Caravelle partage
Courageux, la Caravelle reste optimiste face aux difficultés
Respectueux et juste , la Caravelle est artisan de paix
Conscient de la fragilité de la planète et attentif à l’évolution de son environnement la Caravelle protège la Vie
Acteur, la Caravelle prend des initiatives et les réalise
Chercheur de Dieu, et ouvert à son message, la Caravelle avance sur le chemin du bonheur

Loi compagnons

La guide, Art.1 Parle en vérité et agit en cohérence Art.2 Est digne de confiance et sait faire confiance aux autres Art.3 Va au devant des autres et tisse des liens de fraternité avec les scouts et guides du monde entier Art.4 Emploi ses ressources avec sagesse Art.5 Affronte les difficultés avec optimisme Art.6 Participe à la construction d’un monde de justice et de paix Art.7 Aime et protège la création Art.8 Vit avec énergie et prend des initiatives Art.9 Accueille la Bonne Nouvelle par ses actes au service des autres Art.10 Est maître (responsable) des ses paroles, de ses actes et de ses pensées.  

 

                   

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les scouts

 

Historique du Mouvement

Créer par lord Baden Powell étant capitaine envoyé en Afrique du sud  avait des rebelles partir, voulait s’accaparer la région et Baden Powell a été envoyer en mission et pendant guerre Baden était a cour de munition et faire passer en plus des message c’est ainsi qu’il en voyait des adolescent en mission pour ravitaillement c’est cela qui à eu l’idée de créer le mouvement pour en faire une école de formation

1er camps su l’île de Boers en 19

Scout mouvement  comme école de formation.

On dit le Scout est une origine africaine parce que c’est pendant qu’il en Afrique que le fondateur à eu l’expérience qui à conduit à la création d’un tel mouvement de l’éducation de la jeunesse. Pendant qu’il était en Afrique du sud pendant Baden Powell était charger de commander une garnison de l’arme britannique dans la ville de Mafeking mais, voila que les Boers qui voulais leur indépendance se sont révolté contre l’administration britannique qui était en place en Afrique sud et on assiégé la ville ainsi personne et rien ne pouvait ni entré ni sorti de la ville. Il fallait dont organiser la vie à mafeking pendant le siège.

Pendant cette période difficile Baden Powell avait remarqué que pendant le siège certain adolescent de 13 à 18 pouvait entrer et sortir sans ce faire repérer. Il les recrutas leurs donna une notion militaire et les employa pour le ravitaillement  de la ville en vivre et la livraison des messages aux autre garnison britannique, ces jeunes gens se sont montrer très astucieux habiles  débrouillard et accomplissait toute qui leur était confié ainsi grâce eu les habitant mafeking ont peu résiste au siège pendant plus de 4 mois jusqu’arriver des renforts et le Boers ont pris la fuite après cette aventure BB est retourné en Angleterre et a décider de créer un mouvement bien organiser pour rend les jeunes intelligent astucieux et débrouillard que ceux de mafeking il à organisé cet  mouvement en tenant compte des société Africaines qui ont des classes d’ages et les épreuves d’initiation

Le   premier camp qui marque la création du scoutisme à lieu en Angleterre sur l’île  Brownsea en 1907

En 1937 le reverrant Père Paul Rey installe le scoutisme en Côte d’Ivoire.

Date à retenir

1907 : création du scoutisme en Mondial

1937 : création du scoutisme en Côte d’Ivoire

1912 : création du scoutisme féminine

1997 : création du scoutisme des AEEECI  par YAO Houphouët Alphonse

1987 : Houphouët a été crée et reconnu en 1997 en Côte d’Ivoire

Méditation

SOUTISME : DEFINITIONS ET OBJECTIFS

DEFINITION

Le scoutisme est un mouvement  d’éducation des jeunes  de différent milieu sous la responsabilité des dirigeants adulte par le biais des activités de plein air et à des méthodes

 

Qu’est ce qu’un Scout ?

Un Scout est citoyen volontaire de la loi (garçon et fille) fessant partir  association de scoutisme   qui accepte de vivre la promesse de progrès tout en respectant les tenues et en ayant un amour pour la nature pour dieu et pour son pays.

Pourquoi être Scout ?

 

Un Scout c’est mettre en texte tout le meilleur de soit même au service de dieu et sa nation

Etre Scout c’est être un citoyen en par et en tiers être à

C’est mettre ces potentialités ces possibilités et sa disponibilité au service de Dieu, sa nation et son prochain sans murmure et hésitation.

Loi  – vertus – principes

LOI

Ce sont les ordonnances qui régissent la conduite du Scout. Le Scout doit la connaître et mettre en pratique chaque jours de sa vie.

On à douze article

1- Mathieu 5: 37

Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu’on y ajoute vient du malin.

2 - Apocalypses 2 : 6

Tu as pourtant ceci, c’est que tu hais les oeuvres des Nicolaïtes, oeuvres que je hais aussi.

3 - 1 corinthien 10 : 31

Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.

4 - Hébreux 12 : 14

5 - Colossiens 4 :6

Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun.

6 - Psaume104

7 - Romain13 : 1   éphésien

Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.

8 - Philippin3 : 1

Paul et Timothée, serviteurs de Jésus Christ, à tous les saints en Jésus Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres:

9 - Jacques 1 :2

Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés

11 - 2 Thessaloniciens 3 : 10

Car, lorsque nous étions chez vous, nous vous disions expressément: Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus.

12 - Hebreux12 :14

Vertus –

Franchise – Dévouement – Pureté

 

Principes

Le Scout est fière de sa foi et lui soumets

Le Scout est fils de sont pays et bon citoyen

Force = amour!; sagesse! -  amour sagesse!

 

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